Danseuse contemporaine et pédagogue, Caroline Denos s’est formée depuis l’enfance, et envisage aujourd’hui sa propre pratique surtout à travers les dimensions de « partage » et d’ « apprentissage », lesquelles dimensions viennent selon elle, jalonner le processus créatif et permettent de questionner l’endroit où on se situe dans la danse, le(s) désir(s) qu’on a de danser et la manière de créer du commun par le truchement de la danse.
Elle participe régulièrement à de nombreux stages ou workshops professionnels ou amateurs auprès de danseurs, chorégraphes ou metteurs en scène actuels (Maguy Marin, Julie Nioche, Loïc Touzé, Aitana Cordero, Arnault Piraud, Marcela Santander, etc...). Et, comme sa pratique est aussi très orientée vers la transmission, notamment auprès des scolaires et des publics « fragiles » (handicap, personnes âgées, psychiatrie…), il lui semble essentiel de découvrir et de se former aux techniques dites « somatiques » (Body Mind Centuring ; hypnose ; ostéopathie ; Feldenkreis…) comme de nouveaux outils.
En tant qu’interprète et chorégraphe elle apprécie particulièrement de travailler et de s’associer avec des artistes d’autres disciplines pour de véritables « expériences partagées » sous formes d’improvisations, de performances comme dernièrement avec le guitariste Julien Desprez (festival Invisible 2017), le contrebassiste Fredéric B.Briet ou les photographes Xavier Oliviero et Marie Claire Raoul...
Elle développe également ses propres créations avec le solo Mother en 2015-2016, le projet vidéo-danse Des Pressions Saisonnières (en cours), le solo Boom (Festival La Becquée 2018) ou la performance Darn it en collaboration avec la scénographe Nadège Renard (en cours). Elle est aussi chorégraphe associée sur la pièce Topia (2017) de Guiomar Campos et peut être appelée en tant que regard extérieur pour des compagnies, des artistes, comme la compagnie de théâtre Nids d’Hom dans la pièce Je /Revers (2017).
Pour SONARS, elle crée, avec François Joncour, le diptyque Sans Fond/Larsen.